La division fasciale est retrouvée dans une faible proportion des observations sur genoux sains et genoux montrant des signes dégénératifs fémoro-patellaires. Les études étant de faible qualité les relecteurs d’une revue systématique parue en 2009, ne peuvent pas se déterminer fermement. Il n’est pas précisé de différence dans l’innervation des genoux sains ou dégénératifs, ni dans l’orientation des fibres musculaires. La question que nous pouvons nous poser est la suivante : est-il possible d’obtenir une contraction élective, voire plus importante du VMO par rapport aux autres chefs musculaires par des exercices pertinents ? Nous excluons de notre interrogation le mode de recrutement musculaire réalisé manuellement ou par électrostimulation. Des réponses nous sont données dans la littérature récente parue entre 2005 et 2012 et concernent uniquement les études in vivo. La revue systématique, comparant les exercices en chaîne ouverte et chaîne fermée effectués par des patients ne conclut pas faute de preuve scientifique. Il en est de même dans l’article analysant l’activité myoélectrique sur des sujets sains. La revue systématique des études publiées sur la base des enregistrements EMG conclut également sur la difficulté d’améliorer la contraction préférentielle du VMO. Malgré les essais combinant différentes positions des articulations de hanche, genou, cheville et pied, il n’est pas observé de réel changement dans le ratio VMO/VL. De plus les caractéristiques des populations souffrantes étudiées sont hétérogènes et le placement précis des électrodes d’enregistrement n’est pas standardisé.